Camping sur l’île d’Oléron » Découvrir les fortifications charentaises
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Partez à l’assaut des
fortifications de Charente-Maritime

La ceinture de feu qui défendait jadis notre territoire, l’embouchure de la Charente et l’Arsenal de Rochefort, nous laisse aujourd’hui un patrimoine maritime et militaire que bien des régions nous envient.

Lors de votre séjour au sein de notre camping sur l’île d’Oléron, partez à la découverte de ces soldats de pierre, à chaque fortification son histoire et son rôle.

Le fort Boyard : symbole de la Charente-Maritime

De l’idée de sa construction aux énigmes légendaires du Père Fouras, le symbole du département est le fruit d’une histoire riche et complexe. En 1666, Louis XIV ordonne la construction à Rochefort d’un arsenal militaire pour construire des bateaux. La faible profondeur du fleuve Charente oblige à décharger les vaisseaux de leur artillerie pour les tirer à la force des bras jusqu’à l’embouchure. Une fois dans la rade, les vaisseaux sont alors vulnérables le temps du réarmement, et risquent une attaque, il faut donc trouver une solution pour consolider parfaitement les axes de défense.

Après l’attaque de l’île d’Aix par les Anglais, à la fin de la Guerre de Sept ans, on envisage la construction d’un fort rectangulaire, armé sur trois côtés sur un banc de sable idéalement placé entre l’île d’Aix et l’île d’Oléron. En raison d’un coût trop élevé, le projet ne verra jamais le jour… Ce n’est qu’en 1801 que Napoléon Bonaparte approuve un nouveau projet mais trop fastidieux le chantier est abandonné… La construction du fort aura finalement lieu de 1842 à 1866 mais la paix avec les Anglais et les nouveaux canons longue portée qui permettent de défendre Rochefort depuis les îles d’Aix et Oléron ont rendu le projet inutile…

S’il fut utilisé ensuite comme prison, son 1er premier rôle est tombé à l’eau. Devenu inutile, il fut longtemps abandonné puis vendu au Département de la Charente-Maritime pour devenir un studio de télévision et proposer l’émission phare célèbre dans le monde entier depuis 1990. S’il est impossible de le visiter, il est néanmoins possible de l’approcher en bateau, frissons garantis !

La citadelle du château d’Oléron

La citadelle est sortie de terre en 1630 sous les ordres de Richelieu et fût renforcée par Vauban à partir de 1685 devenant ainsi l’ouvrage militaire destiné à protéger la partie sud de l’île d’Oléron. Les remparts offrent une superbe vue, notamment au lever du soleil quand les ostréiculteurs partent sur leurs bateaux.

La Poudrière Saint-Nicolas abrite le plan-relief de la commune du Château-d’Oléron (copie conforme à celle remise à Louis XIV en 1703). Les bastions Royal et de La Brèche accueillent de mai à septembre de nombreuses expositions.

Le bâtiment de l’Arsenal restitué dans sa forme initiale accueille des spectacles, séminaires et congrès tout au long de l’année avec son théâtre de 300 places. Il est l’un des sites les plus visités de l’Ile d’Oléron.

Le fort Louvois, fortification maritime incontournable

Près du Pont de l’Ile d’Oléron, visitez celui que l’on surnomme le « petit frère de Fort Boyard ». Ce fort maritime, édifié par Vauban, est construit en mer sur le rocher du Chapus. Il est relié au port de Bourcefranc par une chaussée de 400 m découverte à marée basse.

L’accès se fait donc à pied ou à bateau selon la saison et le coefficient de marée. Ce site incontournable du bassin Marennes-Oléron renferme une poudrière, un donjon, une caserne, un corps de garde, une halle aux vivres, des canons… L’architecture unique de cette fortification maritime du 17ᵉ siècle se découvre en famille au fil de visites libres ou guidées, parfois même insolites…

La citadelle de Brouage, plus beau village de France

Brouage, planté au milieu des marais, nous rappelle qu’il y a des siècles, l’océan était à ses pieds. Cette étoile de pierre de 3000 ha située entre Rochefort et Marennes a longtemps été la plaque tournante du commerce de sel. Fondé au 16ᵉ siècle, Brouage fut l’un des ports les plus importants de la côte atlantique et fut même défini comme la capitale européenne de l’or blanc.

Il fut modelé par Richelieu qui commanda les importantes fortifications (ensuite renforcées par Vauban à la fin du 17ᵉ siècle) que l’on voit aujourd’hui. Remparts, bastions, échauguettes, courtines et portes majestueuses avaient pour but de rendre la cité imprenable. Poudrière, magasins aux vivres, arsenal, forges, hôpital, tout devait rester sous contrôle. L’océan est ensuite peu à peu parti pour laisser cette ville comme un joyau dans son écrin de verdure.

Aujourd’hui, les artisans d’art ont remplacé les échoppes des marchands de sel, mais d’un point de vue architectural la citadelle est restée dans son jus. Elle affiche d’ailleurs fièrement le label « Plus Beaux Villages de France ».

Le fort Lupin, protecteur des navires charentais

Construit en 1683, il protège l’Arsenal de Rochefort et la Fontaine Royale Lupin, il garde l’œil sur les navires qui s’engouffrent dans l’embouchure de la Charente et ceux qui remontent le fleuve.

Pour s’approvisionner en eau, un arrêt est nécessaire à la Fontaine Royale Lupin, construite en 1671, à 3 km de l’estuaire de la Charente et en rade, les navires sont armés.

C’est la mission du Fort Lupin de les protéger. Ce fort, sans doute le mieux conservé aujourd’hui, vient compléter le grand projet de Vauban.

Le fort de l’île Madame, véritable voyage dans le temps

Ce fort gendarme la rade de l’île Madame. C’est au 17ᵉ siècle que deux batteries voient le jour. Au début du 18ᵉ siècle, la redoute de l’ingénieur Rousselot, carré de 36 m de côté, coiffe le sommet de l’île en vis-à-vis du Fort Vauban à Fouras.

Au milieu du 19ᵉ siècle, l’ajout d’une caserne défensive pour 250 hommes sur la face sud-est du fort et la construction d’une batterie orientée vers la rade de l’île d’Aix parachève la défense de l’île Madame. Aujourd’hui, les trois casemates abritent des expositions sur la faune, la flore, la pêche à pied, la géologie et l’histoire de l’île Madame.

Le fort Vauban, gardien de la Charente

Situé sur la rive droite de la Charente, à Fouras-les-bains, le Fort Vauban surveille l’embouchure du fleuve entre Fouras-les-Bains et Port-des-Barques. Cet ancien édifice médiéval devenu fort offre une vue imprenable sur l’estuaire de la Charente et les îles d’Aix, Madame et Oléron.

Il fût au fil de l’Histoire : le Château des sires de Rochefort au Moyen-âge (qui s’en servait comme péage pour les bateaux entrant la Charente) qui détruit pendant la Guerre de religion, devint ensuite donjon de 30 mètres de haut construit pour surveiller la mer. Lors de la construction de l’Arsenal de Rochefort, le donjon devient le fort que nous connaissons aujourd’hui avec une fortification commandée par Vauban. Il entre ainsi dans le cercle des protecteurs de l’arsenal maritime et de la Charente.

Le Fort Enet joue le rôle de sentinelle entre Fouras-les-Bains et l’île d’Aix. Il est né de « l’Affaire des Brûlots ». En avril 1809, des bateaux en feu de la Marine anglaise sont volontairement lâchés vers la flotte française en rade de l’île d’Aix.

C’est le chaos total : 34 navires anglais contre 15 navires français qui doivent absolument défendre l’entrée de la Charente et donc l’Arsenal de Rochefort. L’île d’Aix est pillée par les Anglais et la Marine française évite de justesse leur entrée sur la Charente.

Le constat est sans appel, le fort Enet est alors construit pour verrouiller le Pertuis d’Antioche et sécuriser la rade de l’île d’Aix.

 Le fort de la Rade, histoire d’un monument historique

Construit en 1703, il contrôlait l’accès à la rade d’Aix, lieu de mouillage de l’escadre de Rochefort. En 1757, il est entièrement rasé par une attaque anglaise. En 1778, devant une nouvelle menace de la Royal Navy, le Marquis de Montalembert construit dans l’urgence une nouvelle fortification.

Sous le Premier Empire, le fort est entièrement repris, puis régulièrement modernisé. Classé Monument Historique en 1996, il abrite aujourd’hui un village vacances, un camping et une école de voile.

Le fort Liédot, un monument d’architecture

Ordonné sous Napoléon 1er pour avoir une vue d’ensemble sur la rade d’Aix et permettre la protection de l’Arsenal de Rochefort, cet ouvrage à l’architecture exceptionnelle est aujourd’hui un espace où s’entremêlent l’Art et l’Histoire.

À 30 minutes du port, caché au cœur de la forêt de l’Ile d’Aix, le fort Liédot vous invite à parcourir ses salles voûtées, découvrir l’Ile d’Aix et l’histoire du fort, connaitre son rôle dans la « Route des Forts » percer les secrets de Fort Boyard…

Balade dans les tours de la Rochelle

Véritable donjon urbain et demeure palatiale tournée vers l’océan, la Tour Saint Nicolas est un édifice militaire symbolisant la puissance et la richesse de La Rochelle. Haute de plus de 40 mètres, son architecture s’articule autour d’un labyrinthe d’escaliers et couloirs aménagés dans l’épaisseur des murs.

La Tour de la Chaîne véritable porte d’entrée du Vieux Port, avait pour rôle de surveiller les mouvements des bateaux, le trafic du port et de percevoir les droits et les taxes.

La Tour des 4 sergents ou Tour de la Lanterne est le dernier phare médiéval de la côte atlantique, haute de 55 mètres, surmontée d’une flèche gothique octogonale, la tour sera phare et prison selon les époques. Elle renferme plus de 600 graffitis sculptés par des détenus durant trois siècles.

Explorez les fortifications de l’île de Ré

Sur l’Ile de Ré, les fortifications sont aussi présentes pour protéger l’accès à La Rochelle.

Situé à la Flotte en Ré, le Fort La Prée est le plus vieux fort militaire de l’Ile de Ré. Il est l’un des seuls témoignages d’architecture pré-Vauban encore visible sur le territoire. Découvrez-le tout au long de la saison, seul ou en visite guidée. Vous pourrez ensuite flâner sur ce site naturel exceptionnel.

La Citadelle et les remparts de Saint-Martin-de-Ré ont été commandés par Vauban à la suite du siège de La Rochelle contre les invasions Anglaises du XVIIe siècle. La Citadelle a longtemps servi comme lieu de rassemblement pour les forçats qui partaient pour les bagnes de la Nouvelle-Calédonie et de Guyane. Elle fut ensuite transformée en pénitencier, prison toujours en activité aujourd’hui avec 400 détenus.

Une partie de ces fortifications (à l’ouest et à l’est) classées en juillet 2008 au Patrimoine mondial de l’UNESCO, sont néanmoins visitables.